Foire Aux Questions

Le coût d’investissement d’une centrale solaire, rapporté au nombre de kWh que vous allez produire pendant 20 ans, détermine un coût du kWh photovoltaïque, qui est d’ores et déjà inférieur au prix du kWh EDF (selon la taille et la complexité de la centrale).

En effet, le coût du kWh réseau, dans lequel il faut inclure le coût de production, le coût du réseau et les taxes et contributions, tel que déterminé sur votre facture, dépassera bientôt les 25 c€/kWh (selon le volume consommé et les conditions tarifaires).

Et ce coût du kWh réseau va fortement augmenter dans les 20 ans à venir, alors que le coût du kWh photovoltaïque, une fois l’investissement réalisé, est constant.

Les économies vont donc s’accroître chaque année. Le retour sur investissement se fait en général entre 6 et 10 ans, selon la taille et les options choisies.

L’été par exemple, ou pendant vos absences, votre centrale peut produire plus que la consommation du site. Dans ce cas, les kWh en surplus sont vendus à EDF OA (contrat de vente sur 20 ans ). Le surplus n’est donc pas perdu.

C’est cette surface qui va déterminer la puissance théorique de la centrale solaire que l’on peut installer. Sachant que certaines parties ne seront pas retenues : les pans trop petits, les surfaces subissant des effets d’ombrage (toiture plus haute, cheminée…).

Une centrale représente un poids moyen de 15 kg/m². En maison individuelle cela ne pose en général pas de soucis.

Aujourd’hui, il existe des systèmes d’intégration en toiture qui s’adaptent à presque toutes les situations, et notamment la tuile, l’ardoise, mais aussi le bac acier ou en toiture terrasse.
Le principe, pour le bac acier, est de poser les rails au-dessus de l’onde positive de votre bac acier et d’aller visser l’ensemble dans les pannes de votre charpente.

Ce sont les rails qui supportent les panneaux. Les panneaux bénéficient ainsi d’une lame d’air de 9 cm environ qui permet une aération naturelle des panneaux par en dessous, leur évitant de trop chauffer.

A ce jour, les particuliers ne se voient pas proposer d’aides régionale ou départementale. En revanche, vendre son surplus à EDF OA dans le cadre d’un contrat de 20 ans, permet de bénéficier d’un tarif de vente de 13.4 c€/kWh (indexé sur l’inflation) , et ce tarif est considéré par l’Etat comme une subvention.

En revanche, les professionnels peuvent se rapprocher de leur région. Celle-ci peut proposer une subvention, mais cette dernière n’est pas cumulable avec la revente de l’excédent, ce qui, bien souvent, rend la subvention moins attractive que la revente.

Les fabricants de panneaux ont l’obligation de recycler leurs matériels. En Europe, ils sont réunis au sein de l’organisme PV Cycle, représenté par Soren en France.

En fin de vie, vous déposez les panneaux à un point de collecte et Soren assure ensuite leur recyclage.
Dans un panneau solaires, 95% des matériaux sont recyclés : le verre, le cadre aluminium, le silicium.

Le risque d’incendie du aux installations photovoltaïques reste faible. En Allemagne, qui a plus de recul que la France, 0,6% des centrales sont à l’origine de dommages importants (6 centrales sur 1000 !).

La provenance de l’incendie est souvent liée au dimensionnement des câbles ou au mauvais raccordement de la connectique. D’où l’importance dans le choix d’un installateur formé et expérimenté.

Une centrale classique n’injecte plus de courant dans la maison car l’onduleur a besoin de se « caler » sur la tension du réseau pour « émettre » son courant alternatif.

Il est toutefois possible de produire et consommer son électricité même en cas de coupure réseau grâce à l’utilisation d’un onduleur dit « hybride ».